« Ici, j’apprends également beaucoup au contact des autres »

Horticulteur-paysagiste et agent d’exploitation de métier à seulement 22 ans, Nick Scheidegger a su s’imposer comme un rouage essentiel de la logistique de Prélude SA. On lui doit, entre autres projets, le superbe aménagement du talus devant le bâtiment de l’entreprise.

Rajeunissant la moyenne d’âge de l’équipe encadrante de Prélude SA, Nick n’en est pas moins un accompagnant expérimenté titulaire de deux CFC, un d’Horticulteur-paysagiste et l’autre d’agent d’exploitation. « Ce sont deux compétences que je peux mettre en valeur au sein de l’entreprise, explique le jeune homme, puisque je m’occupe des extérieurs, mais également de l’entretien du bâtiment. »

À l’issue de son premier CFC, il enchaîne avec celui d’agent d’exploitation, en raison notamment de douleurs chroniques au dos. Il effectue tout d’abord son service civil dans l’intendance dans un home de la région. « Une belle expérience, j’ai beaucoup appris en étant le seul homme auprès de 12 collaboratrices. » Un service civil qu’il continuera ensuite chez Prélude SA où il débarquera en août 2021. Au départ, Nick ne s’est pourtant jamais projeté dans un travail social. Mais l’occasion d’effectuer un stage à Malleray s’est présentée et le jeune homme a accroché. « J’aime le contact avec les gens, j’aime rire et faire rire, tout en travaillant sérieusement. C’est le cas chez Prélude », explique-t-il en souriant.

Chez Prélude SA, Nick travaille en binôme avec Renato Iannetta. « Quand j’ai commencé, j’étais jeune. Je devais confier des travaux à des gens bien plus âgés que moi. Heureusement, j’ai bénéficié de l’expérience de Renato et des conseils de la direction. »

Assimiler la dimension sociale

Déjà doté de nombreuses compétences, Nick a donc ajouté une nouvelle corde à son arc en développant des aptitudes sociales, un domaine dans lequel il se sent à l’aise. Le matin, en compagnie de Renato, il organise les travaux de la journée, forme les équipes puis vérifie que la logistique fonctionne. C’est varié. De la buanderie à la cafétéria en passant par l’entretien du bâtiment, rien n’échappe à son expertise. Ensuite, il vérifie la correspondance des bulletins de livraison et contrôle l’arrivage des marchandises.

En outre, il y a bien évidemment ses relations avec les collaboratrices et les collaborateurs de l’entreprise. De son propre aveu, l’accompagnement est un axe dans lequel il n’osait pas trop s’aventurer au départ. « Aujourd’hui, je sais comment communiquer, comment les canaliser. J’ai appris sur le terrain, mais également avec Malvina qui est responsable du processus accompagnement. » Cette dernière est une aide précieuse pour le jeune homme, notamment quand il s’agit de gérer les situations spéciales. Au quotidien, Nick fonctionne avec l’humour pour dénouer une situation complexe, mais il sait faire preuve de modestie. « Ici, j’apprends également beaucoup au contact des autres, aussi bien aux côtés de mes collègues qu’auprès des collaborateurs et collaboratrices. »

Le talus Prélude SA, « une super image pour l’entreprise »

Fort de ses compétences de paysagiste, il a entrepris au printemps dernier de remodeler le talus situé au sud du bâtiment de Prélude SA. Pour mener à bien cette mission, il s’est appuyé sur son équipe. « J’ai expliqué la technique pour la pose des cailloux, puis je les ai laissés travailler en toute autonomie. » Ce ne sont pas moins de 60 tonnes de pierres qui composent ce talus sur lequel figure en bonne place le logo de l’entreprise. Même s’il a eu du mal à lâcher prise sur ce projet, il s’est employé à déléguer à son équipe. « Ici, on m’a rapidement expliqué qu’il fallait simplement trouver le rythme de croisière idéal. Puis, nos collaborateurs ont su prendre leurs responsabilités pour mener à bien ce projet. »

Quant au résultat obtenu, Nick est satisfait. Il juge l’ouvrage presque mieux fait que le premier talus qu’il avait réalisé. « Je suis content, ce travail donne une super image de Prélude SA, et en tant qu’entreprise citoyenne, nous avons relevé plusieurs défis, dont celui d’utiliser uniquement des matériaux qui proviennent de la région », conclut-il.