Une production de qualité dans un environnement social

Mécanicien automobile, Florian Baillif a travaillé comme décolleteur avant d’intégrer Prélude SA, il y a trois ans. Aujourd’hui, il suit une formation pour obtenir un brevet fédéral d’accompagnant socioprofessionnel. Il revient sur son travail chez Prélude SA.

Florian Baillif a passé son début de carrière professionnelle derrière des machines, qu’il s’agisse d’automobiles – il possède un CFC de mécanicien sur voiture – ou de machines-outils. « Quand je travaillais sur les voitures, j’avais encore des contacts avec l’externe, cela n’a plus été le cas lorsque j’ai intégré un atelier de décolletage. » Pour donner une autre dimension à sa carrière professionnelle, il répond à une offre d’emploi et intègre Prélude SA. Pour lui, c’est une découverte : « Avant, j’étais derrière mes machines, ma responsabilité était limitée à la production de mes pièces. Ici, je dois gérer les éventuelles absences, assurer la liaison avec les foyers d’accueil. En termes de responsabilité, c’est un grand changement », détaille-t-il.

Par rapport à ses anciennes expériences, le travail est plus varié et la taille des pièces à produire plus grande. « Côté pression des clients, c’est légèrement plus souple mais on travaille de manière à respecter des délais standards par rapport à ce qui existe dans les entreprises de mécanique. Il faut gérer cette production et tenir les délais sur lesquels nous nous engageons. »

Motiver et former les équipes

Chez Prélude SA, Florian reconnaît que l’une de ses tâches les plus compliquées est de préserver la motivation des collaborateurs et des collaboratrices. « Nous avons des comptes à rendre à nos clients, il est donc important de garder tout le monde concentré. » L’ex-mécanicien automobile encadre des collaborateurs ou des collaboratrices qui ne sont pas forcément issues de la mécanique. « Je dois les former, leur apprendre ce qu’est une mise en train, par exemple. Sur 15 personnes dans l’équipe, il n’y a que deux mécanos de profession. » Une situation qui n’empêche pas le secteur mécanique et industrie de l’entreprise d’assurer une production de qualité irréprochable.

Si l’autonomie globale dépend des capacités de chacun des membres de son équipe, Florian s’adapte à toutes les situations selon les difficultés des uns et des autres. « Certains assurent l’ensemble du processus, de la mise en train jusqu’au contrôle des pièces. D’autres ont des difficultés avec les mesures, donc je les assiste. Parfois, je les laisse un peu chercher avant de les soutenir », précise-t-il. « Globalement, je suis très satisfait de leur production. »

Le meilleur des deux mondes

Au-delà de la mécanique, il y a également le côté social de sa profession. Afin de se perfectionner, Florian vient de commencer les cours pour obtenir un brevet fédéral d’accompagnant socioprofessionnel. Ces aspects théoriques compléteront toute l’expérience acquise sur le terrain. « Aujourd’hui, je travaille au feeling lorsque je dois aborder un sujet personnel avec une collaboratrice ou un collaborateur ; je m’intéresse à son parcours, j’essaie de comprendre ce qu’il s’est passé. Puis, on est bien entourés, par Malvina et le reste de l’équipe. »

Le but principal reste l’accompagnement des collaborateurs. Une tâche qui le rend fier, particulièrement lorsqu’une collègue parvient ensuite à retrouver du travail sur le premier marché de l’emploi. « C’est vraiment gratifiant. Et bien sûr, c’est un véritable travail d’équipe pour y parvenir. »

Pour conclure, le décolleteur déclare qu’il apprécie beaucoup la liberté dont il dispose. « Chez Prélude SA, j’ai une place de rêve, je travaille à la fois en mécanique et dans l’accompagnement. Je bénéficie du meilleur des deux mondes, en quelque sorte. »